Pourquoi tu souris? France 2024 – 95min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

0

0

1

1

0

2.5

2 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

Eric2017

il y a 3 mois

Tout y est dans ce film, l'humour, la tendresse, l'amitié avec deux acteurs à en devenir R. Quenard et J-P Zadi, le tout soutenu par Emmanuelle Devos et des dialogues à la hauteur de l'histoire. Quenard est vraiment très bon. Il m'avait déjà beaucoup plus dans le dernier Dupieux. Film très sympa. (G-22.08.24)Voir plus


CineFiliK

il y a 3 mois

“Quenard et Zadi dans le métro”

A Bordeaux, Wisi se fait passer pour un sans-papier africain avec accent afin d’amadouer Marina. Profitant de la supercherie, Jérôme, également en galère, parvient à son tour à s’incruster chez l’accueillante travailleuse sociale.

Il se rêvait œnologue et se retrouve à la rue. Trop grand, trop noir, trop souriant. Il a tout perdu en perdant sa maman et prétend souffrir d’une phobie qui l’empêche de travailler. Elle tente de combler l’absence de ses proches en s’entourant de nécessiteux. Entre chiens errants et bonne poire, il y avait mieux à faire que cette suite de quiproquos construits sur le mensonge, se moquant gentiment des miséreux, réfugiés, bégayeurs, humanitaires et rombières. Les situations gênantes s’enchaînent sans éclat. Quenard et Zadi bricoleurs. Quenard et Zadi jouent les « escorts ». Quenard et Zadi découvrent le viagra. Quenard et Zadi apprivoisent une mégère. Quenard et Zadi s’attendrissent auprès d’une mère éplorée. Quenard et Zadi sauvent de la police un vrai migrant. Tout ça sous les yeux bien trop crédules d’une Emmanuelle Devos, qui n’hésite pas à laisser de côté un peu de sa morale pour les supporter. Les trois aimables comédiens peinent ici à briller, se révélant dans leurs personnages plus agaçants que drôles ou émouvants. Les dernières lignes chipées à Baudelaire tentent de relever le niveau : « Prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur ! ». Mais il est déjà trop tard.

(4.5/10)Voir plus

Dernière modification il y a 3 mois


Watchlist