Trois ans après s’être imposées lors des championnats nationaux, les Bellas sont devenues le groupe a capella le plus en vogue. Invitées à célébrer l’anniversaire du président Obama, elles provoquent cependant un scandale qui ruine leur réputation et les condamne à ne plus pouvoir se produire sur scène. Déterminée à trouver une solution, leur leader Beca Mitchell négocie pour trouver une solution : la sanction sera levée si les Bellas remportent les championnats mondiaux. Un défi de taille qui va les obliger à affronter de sérieux candidats venus des quatre coins du monde…

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Pitch Perfect 2 est l’exemple type de la suite ratée : moins drôle, moins efficace, moins utile et moins charmante. Commandée après le succès surprise d’un premier épisode totalement sympathique, le film s’emploie ainsi à respecter un cahier des charges calqué sur le premier, sans en avoir l’énergie ni l’humour. La faute à un timing comique à côté de la plaque, un scénario pas bien solide et des séquences musicales bien moins inspirées, cette nouvelle aventure idiote se plante à tous les niveaux et fonce tête baissée sans réfléchir. La nouvelle Bella, incarnée par Hailee Steinfeld, est donc inutile, tandis que Rebel Wilson, devenue une star comique entre temps, se voit offrir sur un plateau une série de scènes cocasses d’une lourdeur gênante, et que la géniale Anna Kendrick se retrouve embarquée dans une sous-intrigue sans âme. Alors qu’un troisième épisode est en chantier, Pitch Perfect 2 offre au moins une certitude : une foule de comédies portées par des femmes (la comédienne Elizabeth Banks fait ici ses premiers pas de réalisatrice) et supportée par le public se dresse fièrement face au sexisme hollywoodien. Un bien maigre prix de consolation face à cette suite désincarnée.