Etudiante en littérature anglaise, Anastasia Steele accepte de rendre service à sa colocataire, étudiante en journalisme, en allant à Seattle interviewer un mystérieux homme d’affaires et célèbre milliardaire de 27 ans. Elle rencontre ainsi le ténébreux Christian Grey qui, charmé, cherche vite à la revoir. Intriguée, séduite, Ana découvre toutefois qu’il a des goûts très particuliers en matière de sexe : dominateur et sadique, il lui propose de signer un contrat pour la posséder et réglementer leurs rapports tordus…

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De deux choses l’une : ou vous attendez le film 50 nuances de Grey depuis que vous avez dévoré le livre, ou vous vous demandez encore ce que signifie ce curieux titre. Sans surprise, le film de Sam Taylor-Johnson s’adresse à la première catégorie : sage, tiède, parfois intrigante et souvent grotesque, l’adaptation du livre-phénomène d’ E. L. James n’a d’extrême que sa réputation alimentée par des mois de promotion et de buzz. Ni catastrophique ni mémorable, ce premier épisode des aventures de Christian et Ana se pose comme une vague alternative à la comédie romantique classique, les accessoires SM ayant le même rôle que les habituels rouages. 50 nuances de Grey oscille donc entre la pure parodie et le premier degré au fil de deux interminables heures, où les virées dans les airs et les seconds rôles purement accessoires permettent uniquement de faire de ce huis-clos sordide une superproduction tape-à-l’œil. Seule lumière dans ce trou noir ordinaire : Dakota Johnson, qui s’en sort étonnamment bien dans un rôle pas facile.